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Tant Pretceille (2008) que Byram (2002)
s’accordent à définir l’interculturel comme une rencontre avec des sujets et
des cultures complexes à découvrir et
non pas comme un ensemble des données ou des savoirs vides, dépourvus de toute
contextualisation. De ce fait, la culture n’est plus une unité fixe, voire un corpus à enseigner, mais plutôt
« un lieu de mise en scène de soi et des autres. » (Pretceille, 2008,
p. 53). Étant donné que « toute culture est dynamique, complexe,
contradictoire et ambiguë... » (Pretceille, 2008, p. 55) et que « personne
ne peut se définir comme le représentant légitime de la totalité de la culture.
» (Ibid.), la formation culturelle des apprenants ne peut se centrer sur la
seule acquisition des données culturelles, mais sur le développement d’une
compétence interculturelle (avec ses composantes) à travers laquelle : « On
vise à faire des apprenants des locuteurs ou des médiateurs interculturels,
capables de s’engager dans un cadre complexe et un contexte d’identités
multiples, et d’éviter les stéréotypes accompagnant généralement la perception
de l’autre. » (Byram, 2002, p. 9-10). Voici les composantes qui, selon Byram et al. (2002), sont à la
base de la compétence interculturelle :